photo Course landaise

Course landaise

Repas - Dégustation

Castelnau-Rivière-Basse 65700

Le 06/07/2025

La traditionnelle course landaise de la fête locale ce déroulera dès 17h avec la Ganaderia Bel'Aventure. Il s'agit d'une course de promotion comptant pour le championnat. LA COURSE LANDAISE, PATRIMOINE VIVANT ET SINGULARITÉ DE LA GASCOGNE. Sport extrême, art aux racines profondes, indissociable de la fête, la Course Landaise est l'héritière codifiée des jeux taurins pratiqués depuis le Moyen-âge. Pratiquée par des athlètes de haut niveau, la Course Landaise, fleuron de l'identité de la Gascogne, est révélatrice du tempérament des gascons : courage, panache, détermination, sens du défi, résistance aux interdictions... Sport régional reconnu par le Ministère des Sports, elle est gérée par la Fédération Française de la Course Landaise créée en 1953. Inscrite depuis juin 2020 au Patrimoine Culturel Immatériel, elle se pratique essentiellement dans les Landes, le Gers, les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées. Quelques dates : 1289 : Bayonne. Première trace écrite d'une interdiction de faire courir vaches et boeufs dans les rues de la ville. 1628 : Gascogne. Le peuple se mobilise contre l'interdiction des courses. 1831 : Laurède. Création de la feinte par les frères[...]

photo Le Poème Harmonique - Souvenirs de Galice

Le Poème Harmonique - Souvenirs de Galice

Concert, Musique

Baume-les-Messieurs 39210

Le 27/06/2025

On n’a jamais autant dansé en France qu’au XVIIe siècle. En aurait-il été de même sans nos voisins les Ibères ? En épousant l’espagnole Anne d’Autriche, Louis XIII importait en France les folias, sarabandas, españolas et autres españoletas, en même temps qu’il transmettait à son fils Louis XIV le sang hispanique. Illustres baladins, les deux monarques suscitèrent un âge d’or du ballet, auquel prirent part les danses et les motifs venus d’outre-Pyrénées. Quand Briceño ne proposait pas l’un de ses airs, Le Bailly devait inventer une Locura pour le Ballet de la Folie. Musiciens invités ou personnages incarnés dans les spectacles royaux, les Espagnols investissaient également les salons. La ville, imitant la cour, réclamait son lot de rêve ibérique, dont n’était pas exclue la musique vocale et instrumentale : le temps d’un concert, le tono humano pouvait remplacer l’air de cour, la guitare le luth. Face à l’envoûtement de son public par le songe caldéronien, Moulinié reléguait sa fierté de musicien français pour s’essayer au style en vogue avec El baxtel esta en la playa. Bientôt l’Espagne irriguait tout un pan de l’art musical français, captivant par l’ardeur de ses chants[...]